visite de la frégate ACONIT




L'ACONIT était à quai à coté de 2 autres frégates furtives, mais surtout auprès d'un BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) très impressionnant (voir photo).
En arrière-plan de ce BPC nous pouvions apercevoir le porte-avions Charles de Gaulle.

Nous avons été reçus à bord de l'ACONIT par un jeune et beau (selon les dames ...) Lieutenant de Vaisseau (3 gallons) responsable du système d'armes et des tirs de ce bâtiment. Après un court exposé sur les caractéristiques du navire et de ses missions, il nous a confié à 3 quartiers-maîtres qui durant près de 3 heures nous ont fait visiter toutes les parties du navire à l'exception des quartiers privés du Commandant. De la passerelle de commandement à la soute des machines en passant pat le canon de 100 mm, les tubes lance-missiles, le hangar hélicoptère, les canots d'abordage, les différents réfectoires selon les grades, ..., ils ont répondus avec patiences et courtoisie, et discrétion quand cela s’imposait, à toutes les questions techniques, de vie à bord et même de tactique.
Il faut dire que l'équipage était assez fier de nous expliquer comment, lors d'une récente manœuvre navale dans le golfe Juan, l'ACONIT avait porté des coups décisifs aux autres navires de la flotte, y compris au Charles de Gaulle, qui en simulation se serait prix plusieurs missiles mer-mer portant à 40 nautiques en suivant le profil des vagues ainsi que 51 obus de 100 mm à charge explosive. Cet exploit serait dû au caractère furtif de la frégate naviguant en silence, tout radar éteint, au plus près de la côte et à une initiative du Commandant qui aurait débarqué en catimini sur une crête des observateurs donnant la position des navires "ennemis" !

Après ces explications passionnantes et une photo de groupe sur la plage arrière, drapeau au vent, nous nous sommes retrouvés à 7 dans un bar auprès de la porte Vauban face à la mer. (Nous avons pu laisser nos véhicules dans l'enceinte de l'arsenal).
Nous avons parlé de notre future AG, nos collègues de Montpellier se sont montrés très coopératifs et émetteurs d'idées intéressantes.

Michel BORDE